C2C

Coup 2 Coeur pour C2C

La découverte de Septembre aura sans aucun doute été le groupe C2C, bombe survitaminée qui a gardé mes neurones hyperactives tout le mois. Le talent de ces 4 DJs nantais fait bouger frénétiquement tout le haut de mon corps avec Tetr4, leur dernier album.

 

C2C

 

Amis marketeux, ne vous emballez pas, C2C ne veut pas dire “Customer to Customer”… :p

C2C veut dire “Coups de Cross”, comme le “Crossfader” qu’utilisent les DJs pour switcher entre les morceaux. Les C2C ont remporté 4 fois le championnat du monde de DMC, comprenez Disco Mix Club, un concours international de DJs hip-hop.

 

C2C - Tetr4

Rencontre céleste entre 20Syl & Greem d’Hocus Pocus et Atom & Pfel de Beat Torrent, le quatuor livre un album où chaque morceau sonne comme une attraction de Disneyland…  [La Rédaction tient à vous informer que cette partie n’a pas été réalisée sous l’emprise de stupéfiants et vous invite à faire preuve d’imagination pour vous projeter au mieux dans l’univers psycho-fantastico-féerique de l’auteur. Merci par avance pour votre implication.]

  • “The Cell” d’abord… conception surprenante à la Space Mountain me propulse en orbite dès l’intro et mon corps me surprend soudain par ses mouvements étonnamment fluides. Aurais-je finalement appris à danser ?  :-O (D’ailleurs, aviez-vous remarqué à quel point l’intro de cette chanson ressemble à l’intro de Dog Days Are Over par Florence + The Machine ?)

  • L’harmonica de “Down The Road” chatouille espièglement ma colonne vertébrale façon “Big Thunder Mountain”. Le titre qui te fait imaginer le mec en costard assis dans le train en face de toi en mec à moustache, tiags aux pieds et stetson sur la tête…

  • “Kings Season” m’embarque dans le “Curieux Labyrinthe d’Alice” à la rencontre de robots amoureux, de géants en tutu et de Néo, relooké MC en baggy.

  •  “The Beat” est définitivement un Star Tours, à base de “Red 30, Follow Me” et de “pour la plupart d’entre vous, c’est votre premier vol et… pour moi aussi!”. Je découvre un univers jamais exploré et bien que peu emballée au début du vol, le voyage se révèle au final plutôt sympa.

  • La Maison Hantée sert de décor à “Give Up The Ghost”, accompagnée d’un monstre gentil et protecteur, le tout dans une ambiance délicieusement effrayante.

  • “Genius” s’écoute dans la “Maison des Poupées” pour impressionner sa moitié en lui citant le pays de chaque poupée avec un sourire de beau gosse prétentieux.   

  • Je termine sur “Happy” avec le spectacle “Disney Dreams” et une envie de bouger frénétiquement les pieds en imitant Charlie Chaplin (ah ah, je suis sûre que vous êtes en train d’imaginer). Un indice, c’est un mélange entre ça et ça

C2C

 

La scène pop-rock-electro française est décidément très fertile ces derniers temps. J’aborderai le cas “Skip The Use” dans un futur article. En attendant, concentrez-vous sur l’écoute de Tetr4 car cet album “promet d’être le plus dingue de” l’Automne ! ;)   Acheter Tetr4 en CD ou sur iTunes

“Wild Wild West” par Will Smith

 

Oui, je sais… Je n’ai pas écrit depuis lundi dernier… 

Cette semaine a été bien remplie. Je n’ai pas trouvé le temps d’écrire !

 

Mais pour autant, mes oreilles n’ont pas été oisives !

J’ai réécouté de vieilles mélodies sympas et quelques jolies nouveautés dont je vous parlerai à partir de mercredi.

 

Entre autres nouveautés :

– Listen Up [Gossip] (pas si nouveau que ça d’ailleurs…)

– Something Good Can Work [Two Door Cinema Club]

– The Sea [la nouvelle perle de Corinne Bailey Rae] => à acheter dès sa sortie !!!

 

Entres autres collectors :

– Road Trippin’ [Red Hot Chili Peppers]

– I’m On Fire [Bruce Springsteen]

 

Pour l’heure, revenons sur un artiste que j’apprécie vraiment : Will Smith.

Tour à tour comédien, danseur, auteur-compositeur-interprète et producteur, voilà un homme qui n’en finit jamais d’innover.

 

Je l’ai découvert comme beaucoup avec “Le Prince de Bel-Air”, il y a une quinzaine d’années.

Il a su progressivement se faire une belle place dans le cinéma américain et il a également conquis un large public avec des albums entraînants.

 

Parmi les B.O. de films qu’il a composées, il y en a une qui me plaît plus que les autres. Il s’agit de “Wild Wild West”.

 

Certes, j’ai toujours aimé le côté Far West… les santiags, les éperons, les supers chapeaux. J’avais adoré le film. Le duo Will Smith/Kevin Kline fonctionne très bien.

Bref, j’étais déjà à moitié séduite avant même d’avoir écouté la chanson titre !

 

 

Le son est méchamment groovy, les paroles sont très sympas et pour cause, cette chanson est un mix réussi entre “I Wish” de Stevie Wonder et “Wild Wild West” du rappeur américain Kool Moe Dee.

Will Smith y a, par la suite, ajouté ses paroles pleines d’autodérision et cela nous donne une chanson qui roxxe et me donne furieusement envie de rapper  (oui, m’imaginer en train de rapper, c’est… désopilant… )

 

Vous voulez une démonstration du mélange ?

La voilà !

 

“I Wish” de Stevie Wonder :

 

 
“Wild Wild West” de Kool Moe Dee :
 

 

On mélange le tout, on y ajoute une pincée de Prince de Bel-Air et le tour est joué !

“Wild Wild West” de Will Smith (avec l’intro toute mimie qui va bien et le style de Dru Hill et Sisqo en bonus)
 

 

C’est un délice, n’est-ce pas !?  

 

Keziah Jones

“1973 (Jokers Reparation)” par Keziah Jones

Aujourd’hui, on continue la série “Rebellion” avec Keziah Jones.

En plus d’être un excellent guitariste, Keziah Jones est un parolier de talent.

 

Keziah Jones

 

Sur “1973 (Jokers Reparation)”, il aborde la dictature au Nigeria et les dérives inflationnistes autour du Naira, la monnaie nigériane.

 

 

Je vous mets les paroles pour les anglophones.

 

In 1973 The naira was introduced
To help the economy
But the value is kinda weak
One naira is 0.06 dollar
In official calculations
Before “inflation”
We used cowries
We all knew what things were worth
But for mirrors and beads
They’ve sold us a whole nation
You say “now wheres all the money gone?”
To banks in Switzerland
Where your wealth is our poverty
A jokers reparation is kinda deep
Its got the punchline “democracy”
On the stage of globalisation
And now we go-a-begging
Internationally
To the countries of our suffering
For debt relief
With no apologies
Just devalued currencies
No apologies
For jokers reparations