“We Belong Together” de Rickie Lee Jones – Le Top 5

 

Je continue mon TOP 5 avec la chanson “We Belong Together” de Rickie Lee Jones.

 

Comme vous le savez, je vénère cette artiste dont la voix est restée intacte malgré ses 55 ans et ses 30 ans de carrière.

 

“We Belong Together”, c’est une histoire d’amour-passion et une aventure ! On y retrouve des personnages comme James Dean, Marlon Brando et Nathalie Wood dans un remix de Rebel Without A Cause (La Fureur de Vivre) et West Side Story arrangé à la sauce Rickie !

 

L’album “Pirates” duquel est extraite cette chanson, est son deuxième album (1981). Il est bien plus sombre que le premier : “Rickie Lee Jones” sorti en 1979. En effet, “Pirates” est né de sa rupture avec Tom Waits (Il est d’ailleurs au coeur de la chanson “A Lucky Guy”).

 

 

Sur cette chanson, on retrouve l’univers rebelle-bohème de l’artiste. Elle joue avec le volume de sa voix, son rythme et sa respiration. Et surtout, elle nous raconte une histoire ; celle d’un amour passionnel, de la collision entre deux êtres et de tout ce que cela implique de coeurs déchirés, de moments intenses et de souvenirs inoubliables.

 

Lorsque l’on écoute cette chanson pour la première fois, on a l’impression d’embarquer sur des montagnes russes. Rickie alterne douceur et violence, patience et impulsivité à l’instar de l’histoire qu’elle raconte et qui l’a elle-même ravagée.

 

Le piano et la batterie jouent un rôle primordial. Le premier est un conteur, un fil rouge présent du début à la fin du morceau. La seconde exprime les différentes convulsions de cette love story torturée.

 

Récemment, j’ai lu une review de 1981 sur l’album “Pirates”, écrite par Stephen Holden pour le magazine Rolling Stone. Le journaliste comparait les sonorités de “We Belong Together” à celles que l’on retrouve sur “The Wild, The Innocent & The E-Street Shuffle” de Springsteen et ‘”Astral Weeks” de Van Morrison. Du coup, je commence à me dire que mon Top 5 est cohérent puisque “Astral Weeks” y figure également…
 

De tou(te)s les artistes que j’admire, Rickie Lee Jones est celle avec laquelle j’entretiens la relation la plus étrange.

J’ai d’abord découvert son premier album quand j’avais 15-16 ans. Ce devait être en 2000, il me semble. J’ai eu un coup de foudre, un vrai ! Je ne me suis jamais lassée de cet album (et ne m’en lasserai jamais…). Je l’ai écouté dix fois, cent fois, mille fois ! J’ai appris par coeur les paroles et calqué sa façon de chanter si atypique et si authentique…

Elle était ce que je voulais devenir : décalée, bohème, généreuse, positive, croquant la vie à pleines dents…

 

 

Après un détour par “It’s Like This” (2000) et un coup de coeur pour sa reprise de “For No One” des Beatles, je suis tombée sur “Pirates”… Et là, deuxième coup de foudre !

Avec cet album, elle me laissait entrer dans son esprit. Elle voulait me faire comprendre ce qu’elle ressentait, ce qui la faisait souffrir… Quel choc ! Tant de noirceur, de souffrance, de déceptions mais aussi tant d’espoir, de courage et de dignité ! Je l’ai trouvée épatante… :O

 

Ensuite, je me suis procurée “The Evening Of My Best Day” (2003). J’ai craqué pour “Little Mysteries”, “A Tree On Allenford” et “A Face In The Crowd” et j’ai poursuivi ma quête.

Une petite pause sur l’album “Pop Pop” (1991) qui me fait l’effet d’une improvisation dans la douceur d’une soirée d’été… grisant, envoûtant…

Puis, j’ai enchaîné sur “Magazine” (1984). Quel régal ! Avec ce morceau instrumental en guise d’introduction sur “Prelude To Gravity”…

“Gravity”, “Juke Box Fury”, “Magazine”, “The Real End” et “Runaround” m’ont conquise.

 

Aujourd’hui, je continue sur ma lancée avec “Flying Cowboys” (1989), “Naked Songs” (1995) ou le très récent (et très réussi) “Balm In Gilead” (2009). Rickie Lee Jones m’étonnera toujours par son ouverture d’esprit et ses audaces musicales. Elle refuse toute étiquette, ne correspondra jamais à UN genre musical, préférant s’amuser plutôt que convaincre le grand public…

 

 

Je m’identifie toujours autant à elle. Je me retrouve dans son imagination débridée et loufoque, dans son esprit ambivalent, dans sa conception de la vie, dans son attrait pour le jazz, le blues, la country, la folk… Elle est mon double (en bien plus célèbre et un peu plus âgé :p).

 

Je sais qu’il me reste encore pas mal d’albums à écouter mais je prends mon temps. Rickie Lee Jones et moi, c’est pour la vie et je veux savourer chaque minute…

 

Rickie Lee Jones

“Danny’s All-Star Joint” par Rickie Lee Jones

J’avais prévu autre chose pour l’humeur du jour mais je suis retombée par hasard sur un disque que j’ai usé à force de trop l’écouter.

Mes parents m’ont même supplié de passer à autre chose car ils n’en pouvaient plus à l’époque !

C’était il y a cinq ou six ans…
Il s’agit du disque éponyme de Rickie Lee Jones ! Je pense l’avoir écouté environ 102 765 fois !!

Je voue un culte à cette artiste. J’aime son côté grunge et sa voix étrange, la variété des styles de ses albums, les histoires qu’elle raconte, sa bande de potes musiciens, son look… je la vénère littéralement. J’ai même acheté les partitions de son premier album pour les jouer à la guitare alors que je ne connais que deux ou trois accords (oui oui Ben, je vais m’entraîner et on fera un streetconcert bientôt :p)

Les trucs à retenir à propos de la dite vénérée :
– Elle est américaine.
– Elle a 54 ans et a une grande fille Charlotte Rose.
– Elle a eu une histoire d’amour tumultueuse avec Tom Waits et son album “Pirates” est un peu le “bébé” de leur rupture.
– Elle a vécu en France pendant trois ans et y a enregistré l’album “The Magazine” sorti en 1984.

Malgré ça, elle est assez peu connue en France et je rame pour trouver ses albums.

Rickie Lee Jones

 

Les albums que je préfère :
– Rickie Lee Jones (1979)
Pirates (1981)
– The Magazine (1984)
– It’s like this (2000) – et surtout sa reprise de “For No One” des Beatles
– The Evening of my best day (2003)

Rickie Lee JonesPirates - Rickie Lee JonesThe Magazine - Rickie Lee JonesIt's like this - Rickie Lee JonesThe Evening of my Best Day - Rickie Lee Jones

 

Bonne journée.