Shine A Light | La Brucette

Shine a light on the Stones…

 

Comme d’habitude, je ne me suis pas précipitée dans les salles obscures quand est sorti “Shine A Light”.

Par esprit de contradiction bien entendu … foutu esprit rebelle à deux balles !

L’affiche m’a fait du charme pendant trois longs mois : le nombril de Jagger me fixait et l’appel des déjantés rock était irrésistible…

Shine A Light | La Brucette

 

Mais Dieu sait comment, j’avais résisté jusque là…

Je voulais prendre le temps de les écouter, de les observer, d’y revenir, de me plonger dans leur univers crazy/wild, cet univers encore si atypique et détonnant après plus de 45 ans de carrière.

Ce dimanche, j’ai enfin décidé de nous accorder un petit moment en amoureux, les Stones et moi (et accessoirement les 2 000 spectateurs du Beacon Theatre).

Outre la fougue extraordinaire de Mick, Keith, Ronnie et plus timidement Charlie, j’ai été marquée par la qualité de la réalisation ! Les enchaînements sont fluides. Il se dégage une atmosphère gentiment décontractée de ce méga-concert aux 37 caméras.

J’ai vraiment eu la sensation d’être dans la salle ou plutôt… j’ai vraiment eu la sensation que les Stones étaient chez moi.

Les couleurs sont sublimes, les détails saisissants !

Keith Richards | La Brucette

 

Malheureusement, je n’ai pu expérimenter que le mode stéréo pour l’instant (pitite TV oblige) mais je compte tester le 5.1 d’ici la fin de la semaine !

J’avais eu l’occasion d’apprécier les talents de Scorsese pour réaliser des documentaires avec “No Direction Home”, son hommage à Bob Dylan. Le film m’avait enchanté mais il était un poil trop long.
Sur “Shine A Light”, je suis bluffée ! (même si une question me taraude … Pourquoi donc avoir invité Christine Aguilera ?).

A contrario, la prestation de Buddy Guy est une perle d’authenticité.
Les musiciens s’amusent avec le maître et nous offrent un moment d’une incroyable intensité.

 

Mais ma vraie révélation lors de ce concert a été la découverte d’une icône supplémentaire à aduler… un personnage loufoque, au passé (voire présent) tumultueux, ayant une philosophie de la vie décomplexée et réaliste, un oeil espiègle et empreint de la sagesse des vieux fous, un mythe : Keith Richards

 

Je sais bien que je ne suis pas la première à l’élever au rang divin.
Des millions l’ont fait avant moi… (et merde!)

Mais que voulez-vous… il est tout simplement fascinant, une énigme scientifique au tempérament tour à tour malicieux et solitaire.
J’ai eu un mal fou à le quitter des yeux tant il possède un charisme hors norme. Je scrutais chaque recoin de l’écran pour l’apercevoir, entrevoir un sourire, une mimique, l’esquisse d’un riff prodigieux.

Cet homme mérite déjà une médaille pour avoir survécu à ses frasques périlleuses de jeunesse.
Il est le symbole de l’anticonformisme, l’un des initiateurs de la révolution musicale et sociétale qui a bouleversé au moins trois générations de mélomanes.

Alors je vous le dis, à partir d’aujourd’hui : “In Keith I Trust” !!

 

“Say It Ain’t So” par Murray Head

 

L’humeur du jour pourrait servir d’illustration à la désillusion. Il s’agit de “Say It Ain’t So” de Murray Head.

 

 

Sorti en 1975, cette chanson reprend le “Black Sox Scandal” autour de Joe Jackson, joueur de baseball professionnel qui a vu ses succès salis par les affaires de tricherie de son équipe, les “White Sox” en 1920.  Il a été banni du baseball professionnel alors qu’il avait été jugé non coupable. Il reste, aux yeux des amateurs de baseball, un des meilleurs joueurs américains.

 

L’album “Say It Ain’t So” est considéré comme culte en France alors qu’il n’a pas forcément connu le même succès au niveau mondial. De ce fait, Murray Head a une relation très particulière avec la France.

 

Pour info, il est londonien à la base et également comédien. Sa carrière d’acteur et sa carrière de musicien sont à peu près aussi riches l’une que l’autre. Son dernier album “Rien n’est écrit” est paru en 2008. Il y chante intégralement en français.

 

Murray Head | La Brucette

 

Il ressemble étrangement à Liam Neeson ou c’est moi ?


“Far” par Regina Spektor

 

Aujourd’hui, on accueille ma copine Regina Spektor dans l’humeur du jour ! (Bonjouuuurr Reginaaaa !!! 

 

J’ai craqué sur son dernier album (enfin sur toute sa discographie en fait !). “Far” est une bulle d’oxygène !! Sorti tout récemment, c’est son cinquième album.

 

 

Au moindre coup de cafard, je dégaine ce CD. L’effet est puissant et enivrant.

C’est comme se faire l’attraction “Rock n’ Roller Coaster” de Disneyland Paris pendant plus de 45 minutes !

Toutes les chansons ont un style, un rythme, un thème et une intensité différentes !

 

Two Birds (génial !)

 

Eet (ou qu’est-ce que ça fait quand on commence à guérir d’un échec amoureux…)

 

Avec Regina, j’assume mon côté doux-dingue !

Elle me donne envie de chanter à tue-tête dans la rue et de tournoyer pendant que tombe la neige.

Elle me fait oublier qu’il fait – 6 ° dehors et que j’ai mille choses intéressantes à faire.

Elle prend mon cerveau, le secoue vigoureusement et regarde ensuite ce que donne cette nouvelle création.

Elle s’émerveille de petites choses (des vies qui se croisent sans se rencontrer dans “The Wallet”).

Elle se pose des tas de questions existentielles puis futiles. Elle est tantôt sérieuse, tantôt légère, tantôt triste, tantôt euphorique !

Elle rêve éveillée… elle vit d’amour, de notes de piano, de folie et de poésie. Et pour tout ça, je l’adore !!

 

Dance Anthem of The 80’s (moment de grâce inside)

 

Genius Next Door (laissez-moi vous raconter une histoire magique…)

 

Quand la lecture de l’album touche à sa fin, les soucis sont déjà loin et ne restent en moi que l’espoir et une grosse envie de faire des bisous ! Mais comment fait-elle ?

 

Regina Spektor