Un nouveau Bruce et blop !

 

Je dois l’admettre, je suis complétement un peu hystérique !

Comprenez-moi, c’est chaque fois la même chose.

Chaque fois que Bruce sort un nouvel album, c’est comme si le printemps revenait, comme si on m’offrait un plateau de cupcakes Berko aux M&M’s ou comme si on m’annonçait que j’avais gagné un voyage d’un an tout frais payés au Canada, ma bouche s’ouvre grand, mes yeux s’écarquillent, mes neurones font “blop” et puis … plus rien ! Mon cerveau lâche.

Au choix, ça peut donner : des cris de fille prépubère, des imitations d’animaux, une danse du soleil improvisée, ou carrément le tee-shirt sur la tête en courant les bras en croix façon footballeur…

 

Imaginez donc ma réaction lorsque j’ai appris que le 6 Mars, sortait le nouvel album de Bruce intitulé “Wrecking Ball”…

 


Ben ouais, pendant 5 minutes, j’ai fait des petits sauts sur place, les mains devant la bouche, en faisant “iiiiiiiiii” !

 

A propos de cet album, Bruce a dit : “C’est quelque chose de vraiment inhabituel et c’est la meilleure chose que j’ai faite depuis des années”.

 

© Jo_Lopez

 

Bon, entre nous, je lui fais super confiance au Bruce hein mais quand j’ai lu ça, j’ai quand même croisé les doigts pour qu’il ne nous ait pas pondu un album dans le style de “Lulu” de LouMetallica…

A priori, il devrait être plus spirituel, plus enragé et plus idéologique que jamais. Il faut dire que nous avons bien besoin d’un prophète démolisseur en ces temps de moquage politico-économique.

 

Voici la pochette de l’album.

 

 

Celui-ci comportera 11 chansons :

  1. “We Take Care of Our Own”
  2. “Easy Money”
  3. “Shackled and Drawn”
  4. “Jack of All Trades”
  5. “Death to My Hometown”
  6. “This Depression”
  7. “Wrecking Ball”
  8. “You’ve Got It”
  9. “Rocky Ground”
  10. “Land of Hope and Dreams”
  11. “We Are Alive”

 

Si l’album ressemble un tant soit peu à cette chanson “Wrecking Ball” chantée en 2009 à l’occasion de la démolition du Giants Stadium (East Rutherford, NJ), alors je serais comblée. :D

 

PS : Pour les connaisseurs, ne trouvez-vous pas que cette chanson a un arrière-goût sonore de “Girls In Their Summer Clothes” ?

 

Le premier single de l’album est déjà connu.

Il s’agit de “We Take Care Of Our Own” dont je vous invite à visionner le clip :

 

 

Il ne reste qu’ à prendre son mal en patience jusqu’au 6 mars pour pouvoir mettre le nouveau Bruce dans son iPod puis jusqu’au 4 juillet pour le voir en live à Bercy.

J’appréhende un peu l’absence palpable de Clarence Clemons et l’émotion qu’il y aura à gérer lors de certains morceaux mais je serai là pour les soutenir ! Et vous ?

 

James Morrison’s Wonderous Awakening

 

Cela faisait 3 ans que je l’attendais…

 

Depuis 2006 et “Undiscovered”, nous vivions une histoire passionnelle.

J’avais eu le coup de foudre, je ne l’avais plus quitté, il chantait pour moi nuit et jour, m’emmenait au travail, me sortait le grand jeu chaque année en concert tout d’abord à l’Elysée Montmartre puis à l’Olympia…

J’avais d’autres histoires en parallèle, flirtant un jour avec Paolo Nutini ou entretenant une relation à distance pendant un temps avec Jason Mraz mais James était l’élu.

Avec lui, mes jours étaient velours et mes nuits rugueuses.

Ces deux premiers albums m’avaient laissé rêveuse, amoureuse, le coeur gonflé et rassasié…

 

 

Et puis, il y a 1 an, il est parti, me laissant ronger jusqu’à l’os l’édition Basement Sessions de “Songs for you, Truths for me”.

Je vivotais, fouinant sur le net pour trouver une nouvelle pépite, un autre morceau, un live inédit, une interview…

 

Puis, un jour, il est revenu… un bouquet de chansons à la main, le sourire de l’homme comblé au coin des lèvres.

Il est entré chez moi, a mis le bouquet dans un vase, a posé ses valises et m’a raconté son histoire.

 

 

“The Awakening” est l’album de sa renaissance.

James Morrison est devenu papa et a perdu le sien d’une insuffisance cardiaque due à l’alcoolisme.

On retrouve donc sur cet album un mélange de joie et de tristesse, chroniques de sa propre existence.

Personnellement, je le trouve plein d’espoir mais ce doit sans doute être mon côté “éternelle optimiste” qui fausse mon jugement.

 

 

Parmi ses influences, on trouve bien sûr toutes ses idoles Soul : Otis Redding pour lequel il n’a jamais caché son adoration, Marvin Gaye (bien plus que sur ses deux précédents albums) mais aussi Michael Jackson, Van Morrison (6 weeks), une production très Motown-like et un peu du son de Duffy (ce qui est plutôt logique quand on sait que pour cet album, il a collaboré avec Bernard Butler, le producteur de “Rockferry”). 

La tracklist :

1. In My Dreams
2. 6 Weeks
3. I Won’t Let You Go
4. Up (featuring Jessie J)
5. Slave To The Music
6. Person I Should Have Been
7. Say Something Now
8. Beautiful Life
9. Forever
10. The Awakening
11. Right By Your Side
12. One Live
13. All Around The World (Bonus Track)

 

Mes coups de coeur :

1. The Awakening

La chanson-titre de l’album aurait dû ouvrir l’album tant elle reflète l’état d’esprit de celui-ci.

J’ai tout particulièrement apprécié la montée progressive du rythme et le pont.

 

2. Slave To The Music

Cette chanson a le pouvoir d’un “Can You Feel It” des Jackson 5 !

Vos pieds remuent tous seuls, votre bassin fait des choses inimaginables et en moins de deux, vous vous surprenez à faire un 360° rue Lafayette … c’est dangereux ce truc !

 

 

3. One Life 

Une chanson dont j’avais besoin dans ce contexte économico-politico-financiero pourri…

 

4. Up

En duo avec Jessie J. dont j’essaie bien sûr d’imiter la voix depuis 10 jours…

 

5. In My Dreams (écrite pour son père)

L’orchestration apporte de l’espoir et de la légèreté à un morceau dont le thème est pourtant très émouvant.

Par ailleurs, j’y retrouve un peu de Jack Johnson…

 

 6. I Won’t Let You Go

Dans un précédent post, je vous présentais le clip qui m’avait beaucoup ému.

Cette chanson fait toujours partie de mes favorites.

 

7. Forever  (last but certainly not least)

Un ovni pailleté qui malgré la rupture imminente qui entoure les paroles est une des chansons les plus joyeuses de l’album.

La rythmique de la batterie me rend toute chose sur ce morceau.

 

Je sais bien que j’ai coup-de-coeurisé 7 chansons sur 13  et que du coup, vous allez être obligés de vous le procurer en entier (pas folle la guêpe !).

Cet album est un bijou alors ne soyez pas stupides, achetez-le ! :D

 

Sara vit ces mélodies ! (oui j’ai honte de mon jeu de mots…)

 

Il y a quelques jours, en écoutant la radio Spotify de James Morrison (son nouvel album sort demain au UK… AAAAAH AAAAAH AAAHH respiration du pietit chien pfiou pfiou pfiou petit chien pfiou pfiou…), j’ai découvert le talent d’une chanteuse pas si nouvelle que ça, la pétillante Sara Bareilles.

 

 

La demoiselle a 32 ans (et un sourire plein de dents), est américaine et s’est faite connaître avec la chanson “Love Song” parue en 2007.

 

 

En 2011, elle a publié “Kaleidoscope Heart”, son troisième album dont est extrait le merveilleux single “Gonna Get Over You” que voici.

 

J’ai toujours rêvé de danser le rock dans un supermarché :$

En ce moment, Sara est  juge de l’émission de télé-réalité américaine The Sing-Off (La Nouvelle Star quoi…) diffusée sur NBC.

Elle raconte sa drôle de vie sur Twitter et Facebook mais le mieux, c’est quand même d’aller faire un tour sur son site Internet où vous pourrez retrouver les coulisses de tous ses clips et des tas de petits webisodes rigolos.

Sara, steuplé, tu veux bien être ma keupine ?