“Gone” by Ben Harper/Jack Johnson

 

J’ai l’humeur légère, l’esprit à 3 kms au dessus du sol, les yeux perdus dans le vague… Ma tête est en vacances !

Je l’avoue, ce sont Ben Harper et Jack Johnson qui me font voyager !

 

L’été est bien loin mais quand ils s’éclatent sur “Gone”… j’ai la sensation d’être sur une plage australienne à écouter le reflux des vagues… et c’est le pied !

 

“Move by Yourself” par Donavon Frankenreiter

 

Logiquement… on écoute aujourd’hui Donavon Frankenreiter (que j’ai rebaptisé officiellement Garth Pancake).

 

 

 

J’ai son album depuis un petit moment mais je n’avais pas pris le temps de l’écouter.

Pourtant, la pochette de l’album est sympa… colorée avec un Donovan flouté trimbalant sa guitare.

 

 

Donavon est américain (comme Jack Johnson), ancien surfeur professionnel (comme Jack Johnson), il avait signé son premier album éponyme chez “Brushfire Records” (comme Jack Johnson) mais ce n’est pas … Jack Johnson !

 

Il devait en avoir marre d’y être constamment associé puisqu’il a changé de maison de disque et est maintenant chez “Lost Highway Records”.

 

Calmons les mauvaises langues ! Ils sont amis, ont maintes fois collaboré ensemble et nous ont offert de jolis duos de surfeurs guitaristes … mais Donavon est différent…

 

Déjà, le son de Donavon est plus péchu (soyons honnêtes ! J’adore Jack Johnson mais il détendrait/endormirait le plus coriace des hystériques/insomniaques). Et puis, c’est funky quoi !!

Mince, l’orgue, le petit solo de guitare électrique sur “Move By Yourself”… ça démonte quand même !!

Parfois, j’entends des vieux sons à la Jamiroquai, Aretha Franklin, Sam Cooke ou Paul Weller !! J’aime beaucoup.

A suivre donc…

 

 

“Go On” par Jack Johnson

 

N’ayant pas assez dormi pour vous pondre un article digne de ce nom, je préfère m’en remettre à de vrais auteurs… j’espère que vous ne m’en tiendrez pas rigueur… :$

 

 

Il meurt lentement, celui qui…

Il meurt lentement

Celui qui ne voyage pas,

Celui qui ne lit pas,

Celui qui n’écoute pas de musique,

Celui qui ne sait pas trouver

Grâce à ses yeux.



Il meurt lentement

Celui qui détruit son amour propre,

Celui qui ne se laisse jamais aider.



Il meurt lentement

Celui qui devient esclave de l’habitude

Et faisant tous les jours les mêmes chemins,

Celui qui ne change jamais de repère,

Ne se risque jamais à changer la couleur

De ses vêtements

Ou qui ne parle jamais à un inconnu.



Il meurt lentement

Celui qui évite la passion

Et son tourbillon d’émotions,

Celles qui redonnent la lumière dans les yeux

Et réparent les cœurs blessés.



Il meurt lentement

Celui qui ne change pas de cap

Lorsqu’il est malheureux

Au travail ou en amour

Celui qui ne prend pas de risques

Pour réaliser ses rêves,

Celui, qui pas une fois dans sa vie,

N’a fui les conseils sensés.



Vis maintenant !!

Risque toi aujourd’hui !!

Agis tout de suite !!

Ne te laisse pas mourir lentement !!

Ne te prive pas d’être heureux !!

 

[Martha Medeiros, A Morte Devagar (2000)]


Le bisounours qui est en moi en est tout retourné…