LA posture rock par excellence !

Aeromaniac

Cela fait près de deux mois que j’ai replongé dans l’aventure Aerosmith.

Entre les DVD de leurs concerts, les petits prix FNAC sur leurs CDs et l’Agent J* qui m’offre une tasse à l’effigie du groupe pour emmener au bureau, je VIS Aerosmith…

Je me passe quinze fois par semaine la chanson “Dream On” quand je travaille.

Je me surprends à imiter Steven Tyler dans le clip “Pink” dans la journée : rien de tel qu’une grosse grimace de la bouche et une posture rock pour aller prendre son petit-déj ou courir après son train.

LA posture rock par excellence !

J’ai regardé Mrs Doubtfire pour la dix-millième fois rien que pour pouvoir faire de l’Air Guitar comme Robin Williams sur “Dude (looks like a lady)”.

Parfois, je me lève brusquement de mon bureau croyant reconnaître l’air de “Janie’s got a gun” ou “Jaded” (et je passe pour une timbrée)

 


De peur de devenir gentiment monomaniaque (comment ça “c’est déjà le cas” ?), j’ai entrepris de me désintoxiquer en douceur.

Pour éviter toute rupture brutale avec le groupe qui risquerait illico de me pousser dans les extrêmes (achat de dédicaces collector de Steven sur Internet, écriture de lettres de fan, inscription sur des forums spécialisés, utilisation de paroles du groupe dans une conversation banale…), j’ai opté pour un plan en 3 phases :

– Phase 1 : Les larmes de crocodile

– Phase 2 : Les raisins de la colère

– Phase 3 : La tromperie du cerveau

Voyons cela plus en détail …

Phase 1 : Les larmes de crocodile

Toute rupture passe par une période plus ou moins longue de petite déprime pendant laquelle il peut nous arriver d’écouter des chansons dégoulinantes d’amour ou de désespoir.

Ne poussons tout de même pas le bouchon trop loin, les Maurice !

Rupture à l’amiable d’accord, mais ce n’est pas une raison pour écouter de la musique tartignole !

Donc pour cette première phase, je choisis le bon compromis en me jetant corps et âme dans l’écoute du sublime morceau “I Don’t Wanna Miss A thing”.

Le titre est présent sur la B.O du film “Armaggeddon”.

Synopsis : Papa Willis et Chéri Affleck partent sauver le monde d’un astéroïde géant pendant que Princesse Liv est toute seule sur Terre à les regarder sur les écrans de la NASA et à se faire du mouron toute la journée.

Le côté larmoyant “oh non ne meurs pas, je ne peux pas vivre sans toi”  auquel on aurait pu s’attendre est squizzé par l’interprétation rocailleuse de Tyler.

L’orchestre symphonique donne énormément de profondeur aux paroles. Le texte en lui-même est une jolie déclaration pleine de fraîcheur.

Quant au clip, il y a du bon et du mauvais …

– La présentation du groupe : RAS (mélange de costumes gothiques rock et de centaines de violons dans un décor mi NASA mi paysage lunaire. Efficace !)

– Les extraits du film : Là, ça pêche un chouïa …

Si on oublie le côté “Héros américains sauvant le monde (encore ?)”, le tandem Affleck-Willis et les space cowboys qui les accompagnent rendent le film divertissant.

Mais alors, pourquoi nous coller des scènes de Liv en train de pleurnicher ??

Comprends pas …

La seule chose qu’on veut, nous, c’est du rock (baby) !!

Certes, ce n’est pas facile pour elle. Elle s’est égarée quelque part entre un complexe d’Oedipe et l’envie de vivre avec son Prince Charmant.

Mis à part le côté rigolo “c’est mon papa qui chante dans le générique du film”, je ne vois pas trop l’intérêt de mettre des plans de Liv Tyler en train de pleurer la mort de son papounet chéri.

C’est, à mon sens, le seul point négatif du clip.

Une petite anecdote d’ailleurs en passant : la veille du tournage, Steven Tyler s’est blessé au genou. Obligé de porter une attelle, il avait du mal à se mouvoir.

Pour masquer ce petit handicap, le réalisateur a choisi de faire de nombreux gros plans de lui ! Hop hop hop, ni vu, ni connu !

 

Pink, it was love at first sight !

Je continue sur ma lancée Aerosmith avec une chanson qui me pose un souci de sens…

La chanson “Pink” a été écrite par Steven Tyler en 1974 mais publiée seulement en 1997 sur l’album “Nine Lives”.

Le clip est absolument sensas… Un subtil jeu de métamorphoses des musiciens du groupe…

En revanche, pour la signification du morceau, je m’interroge… 

Faut-il le prendre au premier degré comme une ode à la couleur rose et aux symboles qu’elle représente ou faut-il pousser plus loin et y voir une connotation plus sexuelle… ??

Comme j’aime partager (mes prises de tête existentielles… ), je vous laisse les paroles !

Merci de me dire ce que vous en pensez.

Pink it´s my new obsession
Pink it´s not even a question
Pink on the lips of your lover, ´cause
Pink is the love you discover
Pink as the bing on your cherry
Pink ´cause you are so very
Pink it´s the color of passion
`Cause today it just goes with the fashion

Pink it was love at first sight, yea
Pink when I turn out the light, and
Pink gets me high as a kite
And I think everything is going to be all right
No matter what we do tonight

You could be my flamingo
´Coz pink is the new kinda lingo
Pink like a deco umbrella
It´s kink – but you don´t ever tell her

Pink it was love at first sight
Pink when I turn out the light
Pink gets me high as a kite
And I think everything is going to be all right
No matter what we do tonight

I want to be your lover
I wanna wrap you in rubber
As pink as the sheets that we lay on
Pink is my favorite crayon, yeah

Pink it was love at first sight
Pink when I turn out the light
Pink it´s like red but not quite
And I think everything is going to be all right
No matter what we do tonight

Un avis ? 

“Voodoo Chile” par Jimi Hendrix – Le Top 5

 

On termine le TOP 5 avec un incontournable rock : “Voodoo Chile” de Jimi Hendrix.

 

En cherchant à incorporer le morceau à l’article, je me suis rendue compte du mic-mac qui existait dans la tête des gens entre les morceaux “Voodoo Chile” et “Voodoo Child (Slight Return)”.

 

Certes, les deux sont présents sur l’album “Electric Ladyland” sorti en 1968.

Il se dit que Jimi Hendrix aurait d’abord enregistré la version longue de 15′ de “Voodoo Chile”. Peu de temps après, lors d’un tournage où The Jimi Hendrix Experience devait “faire semblant d’enregistrer”, le maître aurait improvisé le riff de guitare qui donna naissance au morceau de 5′ endiablé “Voodoo Child (Slight Return)” (d’où leSlight Return…).

Ainsi, les paroles des deux morceaux sont quasi-identiques. En revanche, le style, lui, est incomparable !

 

 

“Voodoo Child (Slight Return)” offre des sonorités hard-rock : la rythmique est plus rapide ; c’est également la plus diffusée et sans doute la dernière jouée en live par Jimi. Elle clôture l’album.

Quant à Voodoo Chile, c’est une perle de blues. Jamais entendu un autre morceau comme celui-là !! Il vient d’une autre planète, il défie les lois de la musique, il transcende les codes rythmiques !! C’est un bijou…

Il y a un passage qui fait carrément vibrer toute ma colonne vertébrale : il se situe à 10’50 et ne dure qu’une trentaine de secondes. Mais, pendant ces trente secondes, j’ai l’impression d’être une rockstar…

 

J’avais hésité avec un autre morceau de Jimi Hendrix pour le Top 5 : “1983… (A Merman I Should Turn To Be)’ qui me fait également fondre mais dans un genre différent. J’en reparlerai sans doute plus tard car ce morceau est exceptionnel ! :D

 

Jimi Hendrix aura eu une carrière “brève mais intense” (seulement quatre ans).

Il est mort le 18 septembre 1970 (à seulement 27 ans) et a été enterré dans sa ville natale, Seattle.

Il est encore aujourd’hui considéré comme le plus grand guitariste de tous les temps et le déclencheur d’une révolution électrique !